Centre d'accueil pour enfants orphelins

Dans la région de Pondichéry (district de Pondichéry et état du Tamil Nadu) un centre d'accueil pour enfants abandonnés a été créé en 1991 par une jeune indienne. Une première maison a été établie pour héberger des garçons dans les faubourgs de Pondichéry. En 2009, une deuxième maison a vu le jour pour accueillir des filles dans un village sis au milieu d’une campagne verdoyante. En 2018, un foyer pour enfants gitans, APRES HOME, est intégré au centre.
L’association française Les Orphelins de Pondichéry soutient ce centre depuis 2005.

dimanche 5 juillet 2020

Rentrée scolaire repoussée au mieux en fin d'année 2020

L'épidémie de Covid-19 continue de progresser dans le sud de l'Inde. À Pondichéry, le nombre de personnes testées positives augmente de jour en jour. Le 3 juillet, 65 personnes atteintes par le virus étaient encore hospitalisées.  Depuis mars, 12 personnes sont décédées de la maladie. Dans l'état du Tamil Nadu, on recense officiellement, à la même date, plus de 100 000 cas détectés et 1450 décès.

La courbe des contaminations continue à monter et les gouvernements locaux ont décidé de repousser la rentrée jusqu'en décembre 2020, voire janvier de l'année prochaine. En attendant, pour les écoliers et les collégiens, les cours se font à distance, par internet ou par téléphone. Ces deux solutions, si elles sont praticables au sein d'une famille, le sont difficilement à l'orphelinat où 200 enfants doivent se partager un nombre limité d'équipements. Alice ne souhaite pas investir dans une téléphonie massive. C'est donc par internet que les enfants reçoivent leurs cours. Et il faut déployer une logistique efficace pour partager les postes de travail entre tous les enfants qui en ont besoin (pour mémoire, par exemple, la salle informatique dans la maison des filles ne contient que 10 postes de travail pour 60 filles).

Instituteurs et professeurs qui travaillent à l'orphelinat viennent en complément faire travailler les enfants. 
Les nouveaux locaux en face de la maison des garçons sont déjà utilisés pour ces cours.








En face, dans la maison des garçons, on étudie aussi à bonne distance les uns des autres.







Dans la maison des filles, c'est aussi l'occasion de faire quelques leçons dans le patio.





Les 9 filles qui font des études paramédicales (infirmières, technicienne de laboratoire), financées par l'antenne de Nancy de l'association Orphelins de Pondichéry, bénéficient elles des cours dispensés trois jours par semaine par un professeur.

Françoise Simonot-Lion et Adonis Mathurin