Centre d'accueil pour enfants orphelins

Dans la région de Pondichéry (district de Pondichéry et état du Tamil Nadu) un centre d'accueil pour enfants abandonnés a été créé en 1991 par une jeune indienne. Une première maison a été établie pour héberger des garçons dans les faubourgs de Pondichéry. En 2009, une deuxième maison a vu le jour pour accueillir des filles dans un village sis au milieu d’une campagne verdoyante. En 2018, un foyer pour enfants gitans, APRES HOME, est intégré au centre.
L’association française Les Orphelins de Pondichéry soutient ce centre depuis 2005.

samedi 30 octobre 2021

Que se passe-t-il cet automne à l'orphelinat ?

Commençons par une excellente nouvelle. 

Les travaux engagés dans la maison des filles (construction d'un dortoir supplémentaire, mise en place d'un nouveau processus de suivi des enfants, extension du système de vidéo-surveillance) ont porté leurs fruits. La maison a été reconnue conforme aux règles imposées par la loi Juvenile Justice (Care and Protection of Children), Act 2015. Le foyer des filles à Palayam a reçu l'accréditation du Department of Women and Child Development pour fonctionner pendant 5 ans avec au maximum 60 filles (gitanes, membres de tribus ou de castes défavorisées). 60 filles, c'est  le taux actuel d'occupation de la maison. Cela signifie que pour cette année aucune nouvelle entrée ne pourra être enregistrée.


Le corollaire de cette mise en conformité est la disparition du bureau de poste pour lequel une pièce de la maison était mise à disposition. En effet, aucun adulte, en dehors du personnel, ne peut pénétrer dans le foyer. Cette règle vaut aussi pour les jeunes filles majeures qui poursuivent des études même si elles ont passé toute leur vie de fillette dans la maison et même si elles ont encore des jeunes soeurs qui y sont pensionnaires. Un dortoir dans une maison différentes est en construction pour elles.

Le 23 octobre, les fillettes étaient soumises à une visite de contrôle des dents lors d'une opération sponsorisée par le Rotary Club de Pondicherry Heritage et la clinique dentaire Outtamane de Pondichéry. Au programme, inspection des quenottes et un peu de pédagogie.




Enfin, l'orphelinat a une solide réputation en Inde du Sud. Le 26 octobre, une promotion du Ganesar College of Arts and Science, du district de Pudukottai dans l'état du Tamil Nadu, à 250 km au sud de Pondichéry, est venu visiter la maison des garçons dans le cadre de leur programme de licence en travail social. Laganathan, bras droit d'Alice, a utilisé le tout nouveau tableau intelligent (voir ici) pour leur faire un exposé avant la visite des locaux et des installations.

Et pour finir, Alice a pris une responsabilité supplémentaire. Elle devient officiellement par décision du gouvernement de Pondichéry, présidente du comité qui reçoit les plaintes pour harcèlement sexuel au travail dans le cadre de petites entreprises.


Françoise Simonot-Lion


dimanche 3 octobre 2021

Un écran interactif pour l'orphelinat

Fin septembre 2021, la direction de l'orphelinat reçoit un coup de téléphone de REPCO MICRO FINANCE LIMITED, un organisme indien de micro-finance. En Inde, la loi impose à toute entreprise d'intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans leurs activités commerciales. Dans ce cadre, REPCO a une politique de soutien à des actions en faveur des populations défavorisées (la profession de foi met en avant la lutte contre la malnutrition, pour l'éducation, pour l'égalité des genres, etc.)

Dans ce cadre, cette année, REPCO a décidé d'offrir des smart boards (tableaux intelligents) à dix associations du sud de l'Inde et l'orphelinat fait partie des élus.

Deux jours plus tard des techniciens sont venus installer l'équipement dans la maison des garçons, au premier étage au-dessus de la cuisine et une personne de l'entreprise, Dr Anand, est venu inauguré l'installation.






 Tant que la situation sanitaire n’est pas sûre, la direction de l'orphelinat continue à privilégier les cours à distance pour les enfants de moins de 14 ans. Ce tableau intelligent trouvera sans nul doute une utilité immédiate.

Françoise Simonot-Lion