Centre d'accueil pour enfants orphelins

Dans la région de Pondichéry (district de Pondichéry et état du Tamil Nadu) un centre d'accueil pour enfants abandonnés a été créé en 1991 par une jeune indienne. Une première maison a été établie pour héberger des garçons dans les faubourgs de Pondichéry. En 2009, une deuxième maison a vu le jour pour accueillir des filles dans un village sis au milieu d’une campagne verdoyante. En 2018, un foyer pour enfants gitans, APRES HOME, est intégré au centre.
L’association française Les Orphelins de Pondichéry soutient ce centre depuis 2005.

lundi 28 septembre 2020

Cours à distance dans la maison dès filles

La salle informatique terminée en 2017 dans le foyer des filles à Palayam ne désemplit pas pendant la pandémie de COVID-19.

Les cours pour les jeunes filles préparant un diplôme d’infirmières et celles inscrites en licence de commerce sont dispensés par internet. Les étudiantes en dernier semestre de licence d’informatique appliquée font leur projet en ligne. Enfin, Abrami qui étudie le français à l’université publique de Pondichéry passera cette semaine ses examens de licence de lettres (Bachelet of Arts) en ligne.

Alice remercie de tout cœur tous nos amis qui ont supporté la construction de la salle informatique et l’achat des ordinateurs. Grâce à eux, les enfants peuvent continuer à étudier dans de bonnes conditions.





Françoise Simonot-Lion




samedi 12 septembre 2020

Quelques nouvelles de Pondichéry - septembre 2020

En ce début septembre 2020, avec plus de 4 millions de cas détectés de Covid19, l'Inde est devenue le deuxième pays le plus atteint au monde, derrière les États-Unis.
 
Le Tamill Nadu et le Territoire de Pondichéry font partie des états les plus touchés (avec le Maharashtra, l’Andhra Pradesh, le Karnataka, l’Uttar Pradesh). Ces états représentent  60 % du nombre total d’infections dans le pays. 
 
Le Territoire de Pondichéry qui inclut les villes de Mahé, sur la côte ouest de l'Inde, et Karaikal, au-sud de Pondichéry) avait recensé au 10 septembre 18000 cas depuis le début de l'épidémie, dont 4770 ont nécessité un séjour à l'hôpital. 347 décès ont été enregistrés officiellement. Rien que la ville de Pondichéry compte deux tiers des personnes comptabilisées. D'après le journal Times of India du 10 septembre, Pondichéry afficherait le plus fort pourcentage de cas détectés en Inde, ceci ne signifiant pas forcément que la pandémie s'y est plus développée que dans le reste de l'Inde, mais plutôt que la population a été plus intensément testée.
 
Il n'en reste pas moins vrai que la situation est particulièrement préoccupante d'autant que la mousson a amené avec elle une recrudescence de la dengue. Depuis plusieurs années, des campagnes sont menées pour sensibiliser la population à des mesures de prévention contre cette maladie qui peut s'avérer mortelle pour les plus faibles (voir ci-dessous, une affiche de sensibilisation à la prévention contre la dengue, sur un mur du centre ville de Pondichéry).
 

À Delhi, notamment, des cas de double infection -dengue + Covid19- ont été signalés dans les hôpitaux.
 
La mousson qui affecte Pondichéry d'octobre à décembre risque donc fort de compliquer la situation sanitaire.

Que deviennent les enfants de l'orphelinat dans ce contexte critique. Pour l'instant, il n'y a pas de problème. Alice veille à ce qu'ils soient bien nourris et met tout en oeuvre pour que des normes sanitaires strictes soient appliquées. Les visites sont, bien entendu interdites, tant que la situation ne revient pas à la normale.

Les petites classes, équivalent de l'école primaire en France, ne reprendront pas avant décembre, au mieux. Alice a organisé tout l'été des activités pour occuper les enfants :  exercices de concentration, éveil, coordination (voir les articles précédents sur ce blog). Actuellement, elle finance des enseignants pour leur faire des cours afin qu'ils n'aient pas trop de rupture dans leur scolarité.

La rentrée des collèges et lycées est faite. Les cours se font à distance. Des enseignants ont été embauchés pour aider les enfants à suivre les formations données par internet.

Rithiga est déjà inscrite en première année de licence de commerce. Les 4 jeunes filles qui suivent des études de licence de sciences, spécialité Infirmière (4 ans d'études) ont toutes réussi les examens  et entrent donc en deuxième année. Les cours se feront à distance via internet. 
 
C'est un vrai casse-tête d'organiser le planning des postes de travail pour autant d'enfants. Alice a fait aménager les salles informatiques (chez les garçons et chez les filles) pour que l'accès aux cours soit plus facile (réseau, casques audio, ...) et a instauré une politique de priorité pour l'accès aux ordinateurs en favorisant les plus hauts niveaux d'études.
 
Françoise, Adonis, Agnès