En ce début septembre 2020, avec plus de 4 millions de cas détectés de Covid19, l'Inde est devenue le deuxième pays le plus atteint au monde, derrière les États-Unis.
Le Tamill Nadu et le Territoire de Pondichéry font partie des états les plus touchés (avec le Maharashtra, l’Andhra Pradesh, le Karnataka, l’Uttar Pradesh). Ces états représentent 60 % du nombre total d’infections dans le pays.
Le Territoire de Pondichéry qui inclut les villes de Mahé, sur la côte ouest de l'Inde, et Karaikal, au-sud de Pondichéry) avait recensé au 10 septembre 18000 cas depuis le début de l'épidémie, dont 4770 ont nécessité un séjour à l'hôpital. 347 décès ont été enregistrés officiellement. Rien que la ville de Pondichéry compte deux tiers des personnes comptabilisées. D'après le journal Times of India du 10 septembre, Pondichéry afficherait le plus fort pourcentage de cas détectés en Inde, ceci ne signifiant pas forcément que la pandémie s'y est plus développée que dans le reste de l'Inde, mais plutôt que la population a été plus intensément testée.
Il n'en reste pas moins vrai que la situation est particulièrement préoccupante d'autant que la mousson a amené avec elle une recrudescence de la dengue. Depuis plusieurs années, des campagnes sont menées pour sensibiliser la population à des mesures de prévention contre cette maladie qui peut s'avérer mortelle pour les plus faibles (voir ci-dessous, une affiche de sensibilisation à la prévention contre la dengue, sur un mur du centre ville de Pondichéry).
À Delhi, notamment, des cas de double infection -dengue + Covid19- ont été signalés dans les hôpitaux.
La mousson qui affecte Pondichéry d'octobre à décembre risque donc fort de compliquer la situation sanitaire.
Que deviennent les enfants de l'orphelinat dans ce contexte critique. Pour l'instant, il n'y a pas de problème. Alice veille à ce qu'ils soient bien nourris et met tout en oeuvre pour que des normes sanitaires strictes soient appliquées. Les visites sont, bien entendu interdites, tant que la situation ne revient pas à la normale.
Les petites classes, équivalent de l'école primaire en France, ne reprendront pas avant décembre, au mieux. Alice a organisé tout l'été des activités pour occuper les enfants : exercices de concentration, éveil, coordination (voir les articles précédents sur ce blog). Actuellement, elle finance des enseignants pour leur faire des cours afin qu'ils n'aient pas trop de rupture dans leur scolarité.
La rentrée des collèges et lycées est faite. Les cours se font à distance. Des enseignants ont été embauchés pour aider les enfants à suivre les formations données par internet.
Rithiga est déjà inscrite en première année de licence de commerce. Les 4 jeunes filles qui suivent des études de licence de sciences, spécialité Infirmière (4 ans d'études) ont toutes réussi les examens et entrent donc en deuxième année. Les cours se feront à distance via internet.
C'est un vrai casse-tête d'organiser le planning des postes de travail pour autant d'enfants. Alice a fait aménager les salles informatiques (chez les garçons et chez les filles) pour que l'accès aux cours soit plus facile (réseau, casques audio, ...) et a instauré une politique de priorité pour l'accès aux ordinateurs en favorisant les plus hauts niveaux d'études.
Françoise, Adonis, Agnès
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