Aujourd'hui, nous avons reçu des nouvelles de Pondichéry. Bonnes et moins bonnes.
Tout le monde oscille entre l'inquiétude car le nombre de personnes positives au Covid-19 ne cesse d'augmenter de façon critique dans la région tamoule et l'incertitude quant à l'avenir.
Première mauvaise nouvelle : l'état du Tamil Nadu, où se trouve la maison hébergeant les petits gitans, a renvoyé les enfants de APRES qui ne sont pas orphelins chez leurs parents. Il ne reste actuellement que 11 garçons et 9 filles dans la maison. Cette décision est motivée par les consignes de distanciation sociale mise en place dans l'état. En effet, les parents font régulièrement des visites à leurs enfants hébergés à APRES. Ces visites, potentiellement source de diffusion de la maladie, sont ainsi supprimées.
Cependant Alice continue d'aider les familles gitanes, résidant à Pondichéry, qui ont du récupérer leurs enfants, en leur fournissant de l'épicerie de base. En effet, ces familles vivent beaucoup sur l'économie informelle qui est largement majoritaire en Inde. Ils n'ont pas d'économie et gagne leur vie au jour le jour. À Pondichéry, par exemple, on en croise beaucoup vendant bijoux, jouets, petits objets, ... sur les trottoirs de la ville.Actuellement, les rues sont vides, les touristes ont déserté et ne sont pas près de revenir. Ils n'ont plus aucune rentrée d'argent.
Nul ne sait si ces petits gitans pourront réintégrer la structure à l'issue du confinement.
La rentrée scolaire qui, en temps ordinaire, a lieu début juin, risque fort d'être décalée car le confinement sera très probablement étendu jusqu'à la fin juin. Encore une fois, l'avenir est plus qu'incertain.
Une bonne nouvelle cependant. Tout le monde à l'orphelinat va bien. Et, après les filles qui confectionnent des masques dans l'atelier de couture (voir article précédent), c'est au tour des garçons de fabriquer des sacs, à partir de papiers et de vieux tissus, pour le compte d'une ONG. Ces sacs contiendront les repas qui sont distribués par l'ONG aux habitants les plus démunis de Pondichéry.
Bravo à eux.
Françoise
Pour ceux qui veulent connaitre la situation de l'Inde en cette période, nous vous conseillons la tribune, parue dans le journal Le Monde, de la romancière Arundhati Roy.
Tout le monde oscille entre l'inquiétude car le nombre de personnes positives au Covid-19 ne cesse d'augmenter de façon critique dans la région tamoule et l'incertitude quant à l'avenir.
Première mauvaise nouvelle : l'état du Tamil Nadu, où se trouve la maison hébergeant les petits gitans, a renvoyé les enfants de APRES qui ne sont pas orphelins chez leurs parents. Il ne reste actuellement que 11 garçons et 9 filles dans la maison. Cette décision est motivée par les consignes de distanciation sociale mise en place dans l'état. En effet, les parents font régulièrement des visites à leurs enfants hébergés à APRES. Ces visites, potentiellement source de diffusion de la maladie, sont ainsi supprimées.
Cependant Alice continue d'aider les familles gitanes, résidant à Pondichéry, qui ont du récupérer leurs enfants, en leur fournissant de l'épicerie de base. En effet, ces familles vivent beaucoup sur l'économie informelle qui est largement majoritaire en Inde. Ils n'ont pas d'économie et gagne leur vie au jour le jour. À Pondichéry, par exemple, on en croise beaucoup vendant bijoux, jouets, petits objets, ... sur les trottoirs de la ville.Actuellement, les rues sont vides, les touristes ont déserté et ne sont pas près de revenir. Ils n'ont plus aucune rentrée d'argent.
Gitane vendant des pochettes près du parc Bharathi à Pondichéry |
La rentrée scolaire qui, en temps ordinaire, a lieu début juin, risque fort d'être décalée car le confinement sera très probablement étendu jusqu'à la fin juin. Encore une fois, l'avenir est plus qu'incertain.
Une bonne nouvelle cependant. Tout le monde à l'orphelinat va bien. Et, après les filles qui confectionnent des masques dans l'atelier de couture (voir article précédent), c'est au tour des garçons de fabriquer des sacs, à partir de papiers et de vieux tissus, pour le compte d'une ONG. Ces sacs contiendront les repas qui sont distribués par l'ONG aux habitants les plus démunis de Pondichéry.
Bravo à eux.
Françoise
Pour ceux qui veulent connaitre la situation de l'Inde en cette période, nous vous conseillons la tribune, parue dans le journal Le Monde, de la romancière Arundhati Roy.
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