Centre d'accueil pour enfants orphelins

Dans la région de Pondichéry (district de Pondichéry et état du Tamil Nadu) un centre d'accueil pour enfants abandonnés a été créé en 1991 par une jeune indienne. Une première maison a été établie pour héberger des garçons dans les faubourgs de Pondichéry. En 2009, une deuxième maison a vu le jour pour accueillir des filles dans un village sis au milieu d’une campagne verdoyante. En 2018, un foyer pour enfants gitans, APRES HOME, est intégré au centre.
L’association française Les Orphelins de Pondichéry soutient ce centre depuis 2005.

dimanche 22 mars 2020

Les débuts de la lutte contre la pandémie du Covid-19 en Inde

Le 30 janvier, un étudiant du Kérala (Inde), de retour d'un voyage en Chine, était la première personne détectée positive au Covid-19.
Le 19 mars 2020, le ministère de la Santé et de la Protection de la famille a confirmé un total de 173 cas et 4 décès dans le pays. Ces chiffres semblent très peu fiables dans ce pays où la promiscuité est importante dans les classes populaires et où la situation sanitaire est critique.


Le 22 mars, l'Inde atteignait 360 cas détectés dont 7 décès.

Dans ce pays, dirigé par le BJP, parti nationaliste hindou, la première réaction du gouvernement central a été de rejeter la faute sur les étrangers.
Actuellement, le temps n'est plus à chercher des boucs émissaires. Avec un système de santé qui ne couvre pas les besoins de toute la population, l'Inde ne peut plus fermer les yeux devant la menace.

Aujourd'hui, dimanche 22 mars, un couvre-feu a été déclaré dans tout le pays de 7h du matin à 9h du soir. Une seule journée semble dérisoire pour contrer la pandémie. A-t-elle été décidée pour habituer la population à un confinement généralisé ultérieur ?
Hormis cette décision centrale, pour l'instant, c'est à chaque état de déployer sa propre stratégie.

En règle générale, les rassemblements sont interdits. Mais le premier ministre de l'Uttar Pradesh, Yogi Adityanath, a décidé de maintenir la Ram Navami Mela, festival qui doit se dérouler le 25 mars à Ayodhya. Il semble difficile que les dizaines de milliers de pèlerins renoncent à participer à cet événement. Malgré les recommandations des experts médicaux, les autorités ont indiqué qu'il n'était pas envisageable de décaler ce festival dans l'année.

À Pondichéry, Alice nous dit que dès demain seuls les magasins d'alimentation ouvriront et ce, de 7h à 9h le matin et de 18 hà 21h le soir.
Écoles et universités sont déjà fermés et il faut gérer les enfants confinés derrière des murs en essayant de leur inculquer les gestes indispensables à la protection de tous.

Lorsque nous étions passé fin février chez Alice, elle avait un stock de riz pour 10 jours. Pour nourrir les 300 enfants, il faut 30 sacs de 25 kg tous les 15 jours (chaque sac coûte 1000 roupies indiennes / 12,30 €)

Stock de riz pour dix jours pour les 300 enfants de Vudhavi Karangal
Aujourd'hui, Alice s'inquiète quant aux possibilités d'approvisionnement dans les semaines, voire les mois à venir. Elle pense pouvoir acheter du riz sans trop de problème. Par contre, elle s'interroge sur les opportunités de ravitaillement en produits frais comme les légumes.

Françoise

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