Depuis mercredi 25 mars, 1 milliard 300 millions d'indiens sont en confinement total pour 3 semaines. La situation est particulièrement critique dans ce pays où les maladies respiratoires dues à l'environnement touchent largement ses habitants, en particulier les citadins (sur les 20 villes les plus polluées de la planète, 14 se trouvent en Inde)
Ramanan Laxminarayan, vice président de la Public Health Foundation of India, prédit que, dans l'hypothèse la plus optimiste (distanciation sociale, application stricte des gestes barrières, etc.), au moins 200 millions d'indiens seront touchés.
Mais, la distanciation sociale est-elle réellement possible dans ce pays ? À Mumbai, par exemple, 50% de la population vit dans des bidonvilles, entassés dans des abris insalubres.
Au risque de propagation incontrôlable de l'épidémie, s'ajoutent des conséquences économiques catastrophiques pour des familles dont un ou plusieurs membres travaillent dans le secteur informel et gagnent juste quelques roupies au jour le jour.
Avant la mise en application du confinement total, les prix des produits ont explosé. Le prix des légumes a été multiplié par 4 à 5 pour les légumes sur le Territoire de Pondichéry.
À l'orphelinat, certains enfants ont été repris par leur famille. Pour l'instant, il reste 125 garçons et 68 filles dans les maisons situées sur le Territoire de Pondichéry (les filles dont l'antenne de Nancy finance les études supérieures sont toujours à l'orphelinat). Tous les petits gitans hébergés à APRES, dans le Tamil Nadu sont encore présents. Les enfants ne reprendront l'école qu'en juin (mai est la période de vacances scolaires en Inde). Les plus jeunes passeront automatiquement dans la classe supérieure. Mais les grands devront certainement passer des examens ceci concerne au moins le lycée et au-delà).
Les règles de confinement sont strictes dans chacune des maisons : personne ne rentre, personne ne sort. Les activités employant des professeurs ponctuellement (musique, danse, yoga, activités manuelles, etc.) ne peuvent plus avoir lieu.
Alice a un laisser passer pour visiter, chaque soir, les maisons sur le Territoire de Pondichéry. Par contre, elle ne peut pas se rendre à APRES dans le Tamil Nadu.
La semaine dernière, Alice a fait des provisions pour les produits de base (riz, farine, huile, oignons, lentilles, etc.). Des pondichériens généreux ont proposé d'apporter à manger aux enfants. Pour l'instant, Alice a refusé car son stock lui permettra de tenir jusqu'au 10 avril.
Françoise
Ramanan Laxminarayan, vice président de la Public Health Foundation of India, prédit que, dans l'hypothèse la plus optimiste (distanciation sociale, application stricte des gestes barrières, etc.), au moins 200 millions d'indiens seront touchés.
Mais, la distanciation sociale est-elle réellement possible dans ce pays ? À Mumbai, par exemple, 50% de la population vit dans des bidonvilles, entassés dans des abris insalubres.
Au risque de propagation incontrôlable de l'épidémie, s'ajoutent des conséquences économiques catastrophiques pour des familles dont un ou plusieurs membres travaillent dans le secteur informel et gagnent juste quelques roupies au jour le jour.
Avant la mise en application du confinement total, les prix des produits ont explosé. Le prix des légumes a été multiplié par 4 à 5 pour les légumes sur le Territoire de Pondichéry.
À l'orphelinat, certains enfants ont été repris par leur famille. Pour l'instant, il reste 125 garçons et 68 filles dans les maisons situées sur le Territoire de Pondichéry (les filles dont l'antenne de Nancy finance les études supérieures sont toujours à l'orphelinat). Tous les petits gitans hébergés à APRES, dans le Tamil Nadu sont encore présents. Les enfants ne reprendront l'école qu'en juin (mai est la période de vacances scolaires en Inde). Les plus jeunes passeront automatiquement dans la classe supérieure. Mais les grands devront certainement passer des examens ceci concerne au moins le lycée et au-delà).
Les règles de confinement sont strictes dans chacune des maisons : personne ne rentre, personne ne sort. Les activités employant des professeurs ponctuellement (musique, danse, yoga, activités manuelles, etc.) ne peuvent plus avoir lieu.
Alice a un laisser passer pour visiter, chaque soir, les maisons sur le Territoire de Pondichéry. Par contre, elle ne peut pas se rendre à APRES dans le Tamil Nadu.
La semaine dernière, Alice a fait des provisions pour les produits de base (riz, farine, huile, oignons, lentilles, etc.). Des pondichériens généreux ont proposé d'apporter à manger aux enfants. Pour l'instant, Alice a refusé car son stock lui permettra de tenir jusqu'au 10 avril.
Sur le site du gouvernement indien |
Françoise