Nous traversons la campagne indienne. au milieu de rizières lumineuses pour retrouver le petit village de Palayam et la maisons des filles. Devant la porte, nous admirons le nouveau panneau qui signale que la Poste de Palayam est toujours bien installée dans un coin de la maison des filles. Nous franchissons le portail.
Des Vanakkham mélodieux fusent de la cour. Nous sommes toujours émus de voir ces fillettes nous reconnaitre et aussitôt nous entourer. Ici, ces enfants sont à l’abri et se savent aimées. Elles ont trouvé un vrai foyer qui non seulement leur permet de grandir dans la sécurité mais leur offre un avenir pour vivre une vie solide et autonome dans leur pays. Elles sont détendues, parfois rêveuses ; elles cajolent le chat (qui a remplacé le chien disparu cet hiver) ; elles jouent …
Certaines filles font leurs devoir, les grandes dans la cour, les petites dans la cuisine intérieure.
À Palayam aussi, un professeur de musique fait travailler les filles et aujourd’hui, c’est cours de mridangam, un instrument de percussion traditionnel dans la musique carnatique. Inlassablement, chacune à son tour, les petites musiciennes répètent le rythme que leur montre le maitre. Les regards sont concentrés, les petits doigts s'agitent sur le tambour et la musique s'installe.
À coté, une petite nous montre sa virtuosité dans le tressage d’un superbe panier coloré. De multiples loisirs créatifs sont proposés aux enfants pendant le week-end ; pour les filles, ce sont des bijoux en céramique, des guirlandes d'animaux, des bracelets en fils multicolores, de la vannerie, etc.
Dans la cour, 3 gamines aident la cuisinière et pour elles, aujourd’hui, c’est corvée de « pluches ». Une autre lave le miroir qui se trouve dans la cour. En effet, chaque enfant, selon son âge, se voit tous les jours confier une mission au service de la communauté : ménage, surveillance des devoirs des plus petit(e)s, participation aux tâches de la cuisine, … Les enfants se montrent toujours fiers de faire ces petits travaux, ils s'en sentent responsables et nous n'avons jamais eu l'impression que c'était une corvée pour eux.
Démonstration sur le châle de Françoise
... et voici le résultat !
Nous quittons cette ambiance charmante ; nous traversons le patio où, après les jeux et les photos, les gamines se replongent sérieusement dans leurs cahiers et leurs livres. Demain ce sera école et les devoirs doivent être terminés ce soir.
Des Vanakkham mélodieux fusent de la cour. Nous sommes toujours émus de voir ces fillettes nous reconnaitre et aussitôt nous entourer. Ici, ces enfants sont à l’abri et se savent aimées. Elles ont trouvé un vrai foyer qui non seulement leur permet de grandir dans la sécurité mais leur offre un avenir pour vivre une vie solide et autonome dans leur pays. Elles sont détendues, parfois rêveuses ; elles cajolent le chat (qui a remplacé le chien disparu cet hiver) ; elles jouent …
Certaines filles font leurs devoir, les grandes dans la cour, les petites dans la cuisine intérieure.
À Palayam aussi, un professeur de musique fait travailler les filles et aujourd’hui, c’est cours de mridangam, un instrument de percussion traditionnel dans la musique carnatique. Inlassablement, chacune à son tour, les petites musiciennes répètent le rythme que leur montre le maitre. Les regards sont concentrés, les petits doigts s'agitent sur le tambour et la musique s'installe.
À coté, une petite nous montre sa virtuosité dans le tressage d’un superbe panier coloré. De multiples loisirs créatifs sont proposés aux enfants pendant le week-end ; pour les filles, ce sont des bijoux en céramique, des guirlandes d'animaux, des bracelets en fils multicolores, de la vannerie, etc.
Dans la cour, 3 gamines aident la cuisinière et pour elles, aujourd’hui, c’est corvée de « pluches ». Une autre lave le miroir qui se trouve dans la cour. En effet, chaque enfant, selon son âge, se voit tous les jours confier une mission au service de la communauté : ménage, surveillance des devoirs des plus petit(e)s, participation aux tâches de la cuisine, … Les enfants se montrent toujours fiers de faire ces petits travaux, ils s'en sentent responsables et nous n'avons jamais eu l'impression que c'était une corvée pour eux.
Les filles nous entrainent dans l'atelier de couture. Depuis son installation, les uniformes des écoliers sont cousus sur place, permettant de faire de confortables économies. Donner de l'autonomie à la structure, c'est aussi apprendre l'autonomie aux enfants. Ainsi, grâce à l'atelier de la maison des garçons, certaines réparations peuvent être faites par les enfants eux-mêmes. Équipements de soudure et de menuiserie, permettent de réaliser tables et armoires, les livres sont réparés et les cahiers sont fabriqués grâce à la relieuse acquise il y a deux ans, etc.
Aujourd'hui, les grandes nous montrent comment faire des applications de perles sur des caracos utilisés pour des mariages ou des fêtes.Démonstration sur le châle de Françoise
... et voici le résultat !