Samedi après-midi. Les filles se sont parées de leurs beaux vêtements. Dans le patio de la typique maison tamoul qui les héberge à Palayam, c’est l’heure de la danse. Aujourd’hui, elles vont étudier la danse du Sud de l’Inde, le Bhârata Natyam, pratiqué principalement dans le Tamil Nadu. Cette danse, initialement un art sacré, date de 2000 ans qui s’exerçait dans les temples et les cours royales. Les bas-reliefs des merveilleux temples de Chidambaram ou Tanjavur, notamment, témoignent de cet art ancien. Le Bhârata Natyam a été banni par les anglais au 19ème siècle, car jugé indécent, et a alors disparu des temples, excepté sur le Territoire de Pondichéry, pour réapparaitre sous forme d’un art de scène au 20ème siècle. Il s’agit d’une danse très codifiée : position du corps, de la tête, des bras, des jambes, jeu du regard, position des mains (Mudras).
Comme toutes les filles du Sud de l’Inde, les petites pensionnaires de Vudhavi Karangal apprennent toutes les règles du Bhârata Natyam et c’est un bonheur de les voir danser, concentrées sur l’exercice mais aussi épanouies et habitées par cette danse.
Françoise Simonot-Lion – Agnès Volpi
Crédits photographiques Mathieu de Lamarzelle, Françoise Simonot
Les représentations des mudras sont extraites du site « Dancing in the World » (https://giusitalory.wordpress.com)
Comme toutes les filles du Sud de l’Inde, les petites pensionnaires de Vudhavi Karangal apprennent toutes les règles du Bhârata Natyam et c’est un bonheur de les voir danser, concentrées sur l’exercice mais aussi épanouies et habitées par cette danse.
Françoise Simonot-Lion – Agnès Volpi
Crédits photographiques Mathieu de Lamarzelle, Françoise Simonot
Les représentations des mudras sont extraites du site « Dancing in the World » (https://giusitalory.wordpress.com)