13 août 2014, 15 heures. Nous atteignons enfin la
gare des bus de Pondichéry après un mémorable voyage en bus de 7 heures qui
nous a fait quitté Salem (Tamil Nadu) dans la matinée. Chaleur écrasante,
klaxons omniprésents, poussières des routes indiennes. Nous faisons
l’étonnement des autres voyageurs car la liaison Salem – Pondichéry n’est pas
vraiment la voie touristique du Sud de l’Inde. Durant ce voyage, nous sortons
épisodiquement de notre somnolence à chaque ville où le bus s’arrête. Les
arrêts sont nombreux ; nous n’avons visiblement pas opté pour une liaison
directe. À chaque fois, nous faisons le bonheur des petits vendeurs ambulants
en achetant samosas épicés, bananes, cacahuètes, beignets divers, biscuits,
etc. C’est donc couvertes de poussières, en nage mais rassasiées que nous
touchons au but. 8 jours à Pondichéry. Le havre ! Et le bonheur de
retrouver Alice, Maran et tous les enfants.
Notre première visite est pour la maison des garçons. Le réfectoire est baigné dans une atmosphère particulièrement studieuse. Des moniteurs et des garçons qui font des études supérieures aident les enfants. Dans un coin, un garçon nous montre un livre de mathématiques, matière qu’il étudie. Nous discutons un peu avec lui d’équations, dérivées et intégrales et nous sommes enchantées de voir qu’il montre une réelle passion pour cette discipline.
Bien entendu, les enfants sont excités et veulent tous exhiber leurs cahiers et leurs livres. Mais, nous nous éclipsons discrètement pour les laisser à leur travail et nous entrons dans l’atelier grandement financé par l’Association des Orphelins de Pondichéry.
Que de changements depuis le mois de mars. De nouvelles machines sont arrivées : tours, fraiseuses, scies, postes de soudure, relieuse, etc. Ici, c’est le royaume des grands qui, après l’école apprennent à travailler le bois et le métal toujours avec cette idée de les rendre autonomes et de les armer pour entamer des formations professionnelles ou même pour effectuer eux-mêmes des réparations dans leur maison. Comme exemple de leur savoir-faire tout neuf, ils nous ont montré fièrement une étagère qu’ils ont construite pour ranger le matériel de l’atelier, des tables pour lesquelles ils ont monté des plateaux de bois sur un châssis métallique, des livres qu’ils ont reliés et qui, grâce à eux sont comme neufs.
Françoise Simonot-Lion – Agnès Volpi – août 2014
Notre première visite est pour la maison des garçons. Le réfectoire est baigné dans une atmosphère particulièrement studieuse. Des moniteurs et des garçons qui font des études supérieures aident les enfants. Dans un coin, un garçon nous montre un livre de mathématiques, matière qu’il étudie. Nous discutons un peu avec lui d’équations, dérivées et intégrales et nous sommes enchantées de voir qu’il montre une réelle passion pour cette discipline.
De l’autre coté de la cour, se trouve un préau sous
lequel sont aménagées des salles d’étude. Là encore, les petits de retour de
l’école apprennent leurs leçons. Ils sont très fiers de nous montrer ce qu’ils
apprennent : lecture, histoire de l’Inde, géographie,... Les exercices de calcul leur
font plisser le front. Bien que les salles soient ouvertes sur l’extérieur, il
règne, en ce mois d’août, une
chaleur torride qui ne semble pas
gêner outre mesure les
garçons.
Sous l’œil attentif de leurs surveillants, tous les enfants font
leurs devoirs … tous ? Disons, presque
tous ! Bien entendu, les enfants sont excités et veulent tous exhiber leurs cahiers et leurs livres. Mais, nous nous éclipsons discrètement pour les laisser à leur travail et nous entrons dans l’atelier grandement financé par l’Association des Orphelins de Pondichéry.
Que de changements depuis le mois de mars. De nouvelles machines sont arrivées : tours, fraiseuses, scies, postes de soudure, relieuse, etc. Ici, c’est le royaume des grands qui, après l’école apprennent à travailler le bois et le métal toujours avec cette idée de les rendre autonomes et de les armer pour entamer des formations professionnelles ou même pour effectuer eux-mêmes des réparations dans leur maison. Comme exemple de leur savoir-faire tout neuf, ils nous ont montré fièrement une étagère qu’ils ont construite pour ranger le matériel de l’atelier, des tables pour lesquelles ils ont monté des plateaux de bois sur un châssis métallique, des livres qu’ils ont reliés et qui, grâce à eux sont comme neufs.
Maran
est radieux, le chien somnole dans un coin et Alice regarde tout son petit
monde avec sourire, bienveillance et, oui, une certaine fierté légitime.
C’est un beau projet qui vit pleinement.les débuts d'un petit soudeur amateur |
table faite à l'atelier |
un livre comme neuf |
Françoise Simonot-Lion – Agnès Volpi – août 2014