
Rendez-vous chez Alice et Maran pour une visite des deux maisons. Il est 16 heures. Nous arrivons dans la maison des garçons où règne une effervescence toute indienne. Les armoires qui marquent, dans le préau, la séparation entre les classes d’études sont poussées contre les murs libérant un grand espace où courent les petits tout excités, tournant en riant autour d’Alice. Des enfants déploient leurs talents artistiques sur les tableaux tout en tentant de cacher leurs œuvres.

Nous faisons une rapide visite des locaux : dortoirs simples et très propres, et atelier où nous pouvons admirer les derniers équipements acquis, et surtout une rutilante machine à « pop-corn » (l’acquisition d’une machine à « barbe à papa » est programmée).


Et le grand soir arrive. Nous partons en voiture sur le lieu des réjouissances. Le moins que l’on puisse dire est que notre arrivée à la maison des garçons a été majestueuse car tel que pour le passage d’un char transportant une divinité, un tapis de pétards tonitruants nous accueillait à la porte de l’orphelinat. Alice descend de voiture, le grand portail métallique s’ouvre et elle est aussitôt assaillie par une foule de petits lutins, coiffés de chapeaux pointus et armés d’une rose rouge qu’ils tendent à la reine du jour. Sourires et larmes d’émotion!


… Il est minuit, la nuit est claire, les étoiles scintillent,
les petits ont sommeil et la fête est finie.
Nous apprenons alors que tout a été préparé et offert par les garçons de l’orphelinat qui ont déjà un travail, certains d’entre eux, mariés, sont venus avec femmes et enfants. C’est un très beau symbole de remerciement pour celle qui a su les aider à se construire un avenir.
Nous apprenons alors que tout a été préparé et offert par les garçons de l’orphelinat qui ont déjà un travail, certains d’entre eux, mariés, sont venus avec femmes et enfants. C’est un très beau symbole de remerciement pour celle qui a su les aider à se construire un avenir.
Françoise Simonot-Lion et Monique Duparc-Lion - mars 2014